Maxime Derian nous invite à mener une réflexion à propos d’un film qui, à son sens, a tout d’un futur classique. De même que Blade Runner qui fut un succès à retardement, pour Cloud Atlas, il pourrait en aller de même. Cette réalisation cinématographique pose une question inédite : celle du futur du futur. Là où l’imagination romanesque s’arrête souvent à un bouleversement social ou à l’apocalypse nucléaire, Cloud Atlas dépasse l’avenir souhaité par les “transhumanistes” pour nous montrer un monde post-apocalyptique où des « hommes augmentés » cohabitent avec des hommes restés (seulement) humains. Tous, doivent composer avec les quelques espaces encore habitables d’une planète abondamment ravagée du point de vue écologique et technologique.
Show this publication on our institutional repository (orbi.lu).