Le 9 octobre 2020, le C²DH, capybarabooks et la Ville d’Esch ont présenté le « Guide historique et architectural Esch-sur-Alzette » à l’Infofabrik à Esch.
À travers ce guide de 480 pages, Georges Büchler, Jean Goedert, Antoinette Lorang, Antoinette Reuter et Denis Scuto portent leur regard sur l’évolution de la Métropole du fer et de ses bâtiments dans leur contexte historique c.-à-d. non seulement sous les aspects de l’histoire de l’art, de l’architecture et de l’urbanisme, mais aussi de l’histoire sociale et industrielle. Maisons d’habitation et de commerce, édifices administratifs, politiques, industriels, religieux et culturels, cimetières, parcs et jardins sont commentés par des textes précis et illustrés par des photos actuelles et historiques signées Christof Weber.
Le guide est disponible dans toutes les bonnes librairies ou peut être commandé directement chez capybarabooks par mail: contact@capybarabooks.com (prix de vente 22 €).
Au-delà, une exposition des œuvres de Christof Weber à l'Infofabrik à Esch-sur-Alzette (85, rue de l’Alzette), présente une série de photos dédiée à la Capitale du Bassin minier.
Le guide est complété par une série de cinquante films courts réalisés par Denis Scuto qui présentent des lieux et monuments marquants d’Esch-sur-Alzette. Accompagnez-le dans une promenade à travers cette ville exceptionnelle:
2. Presbytère et école des filles
3. Le Faubourg et ses maisons remarquables
4. Cimetière Saint Joseph – Première partie
5. Cimetière Saint Joseph – Deuxième partie
6. Église paroissiale Saint Joseph
7. Metzeschmelz – Première partie
8. Metzeschmelz – Deuxième partie
10. Brasseurschmelz – Première partie
11. Brasseurschmelz – Deuxième partie
12. Mine Collart/Mine Cockerill
14. Poste d’incendie « Sprëtzenhaus »
15. Colonie ouvrière Aachener Hütten-AV
19. Rue de l’Alzette – Première partie
20. Rue de l’Alzette – Deuxième partie
24. Rue du Brill – Rue du Boers : Première partie
25. Rue du Brill – Rue des Boers : Deuxième partie
27. Lycée de Garçons - Première partie
28. Lycée de Garçons – Deuxième partie
31. Adolf-Emil-Hütte / Usine de Belval
35. Villas des directeurs ARBED
36. Parc public du Gaalgebierg
42. Grand magasin Belle Jardinière
47. Cimetière de Lallange – Première partie
48. Cimetière de Lallange – Deuxième partie
49. Ancien abattoir Kulturfabrik
1. Tour du château de Berwart
La tour du château de Berwart représente le dernier vestige de l’histoire médiévale et Ancien Régime de la Ville d’Esch-sur-Alzette.
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2. Presbytère et école de filles
Le presbytère actuellement lié à l’église Saint Joseph compte parmi les plus anciennes constructions qui subsistent à Esch-sur-Alzette. Il en va de même de la maison à côté qui a hébergé la première école de filles locale.
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3. Le Faubourg et ses maisons remarquables
Jusque dans les années 1950, on ne faisait pas qu’habiter au Faubourg, mais on y exerçait une vaste palette d’activités.
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4. Cimetière Saint Joseph – Première partie
Le cimetière a été mis en place dès 1865 au lieu-dit « im Tiergarten ». À peine clôturé, il accueillit les 116 victimes d’une épidémie de choléra qui, en 1866, a emporté un eschois sur quinze. Le cimetière illustre de manière exemplaire le devenir des enclos funéraires logés en milieu urbain. Situé en marge de la localité lors de son ouverture, il est aujourd’hui situé en pleine ville.
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5. Cimetière Saint Joseph – Deuxième partie
Le cimetière Saint Joseph peut s’enorgueillir de monuments dus à des artistes au talent reconnu. Ces monuments permettent aussi de lire la société.
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6. Église paroissiale Saint Joseph
Consacrée en 1877, l’église Saint Joseph constitue un exemple particulièrement représentatif du style néogothique au Luxembourg.
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7. Metzeschmelz – Première partie
C’est par deux usines - la Metzeschmelz et la Brasseurschmelz - que commençait il y a 150 ans le déplacement du centre de gravité économique de la capitale vers le sud du pays et le boom de la Ville d’Esch et du bassin minier.
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8. Metzeschmelz – Deuxième partie
Le laminoir à Esch-Schifflange représente le symbole d’un énorme défi de modernisation relevé par la Metzeschmelz vers 1910.
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9. Hôpital Metz “Bridderhaus”
Les Eschois le connaissent sous le nom de « Bridderhaus ». Le bâtiment est construit en 1873 comme premier hôpital d’Esch-sur-Alzette sur initiative de la société Metz et Cie qui vient d’ouvrir la Metzeschmelz.
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10. Brasseurschmelz – Première partie
Le 4 décembre 1869 fut fondée la première entreprise sidérurgique moderne du bassin minier : la Société Anonyme des Hauts Fournaux luxembourgeois. Le maître d’œuvre était un jeune Eschois, Pierre Brasseur – d’où le nom initial de Brasseurschmelz.
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11. Brasseurschmelz – Deuxième partie
Deux innovations industrielles symbolisent le mieux la modernisation du site de la Metzeschmelz, désormais « Achner Hütte ». Premièrement, le nouveau fourneau numéro 5 – une nouveauté pour tout l’espace du « Zollverein ». Et, deuxièmement, les vieilles caisses à mines en bois où on déversait le minerai – appelées « Keeseminnen » - sont remplacées en 1907 par une nouvelle installation d’accumulateur de minerai en béton armé.
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12. Mine Collart/Mine Cockerill
Le site de la mine Cockerill constitue un des rares reflets culturels bien conservés de l’époque préindustrielle au Luxembourg.
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13. Église protestante
L’arrivée du protestantisme au bassin minier coïncide avec la mise en place de la sidérurgie. L’église protestante à Esch est inaugurée le 4 novembre 1888.
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14. Poste d’incendie « Sprëtzenhaus »
Le « Sprëtzenhaus » a été construit en 1895 pour accueillir l’équipement du corps de pompiers volontaires d’Esch. Le poste d’incendie adopte l’esthétique caractéristique de l’architecture industrielle de l’époque.
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15. Colonie ouvrière Aachener Hütten-AV
La première colonie ouvrière est construite par l’Aachener Hütten-Aktien-Verein. D’abord sept maisons en 1894 au « Kaatzebierg », puis, en 1901 et en 1904, trente-cinq maisons jumelées identiques rue Renaudin et rue des mines.
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16. Maison Lefèvre
Alfred Lefèvre peut être considéré comme le représentant type du self-made man. Immigrant belge, il arrive au Luxembourg comme ouvrir dans le bâtiment dans les années 1880 pour devenir un des entrepreneurs les plus importants de la ville d’Esch-sur Alzette.
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17. Café Pitcher
L’établissement connu aujourd’hui comme « Café Pitcher » a une longue histoire. Il occupait déjà il y a plus de 100 ans une place de choix dans le vieil Esch. C’est en 1904 qu’un marchand de vins et de spiritueux fait construire la maison de commerce et d’habitation. Les nom connus de cafetiers s’y sont succédés
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18. Maison Buchholtz
La maison 22, boulevard Kennedy raconte l’histoire d’une grande artiste eschoise. La compositrice Helen Buchholtz a vécu pendant vingt-six ans – jusqu’en 1914 – avec ses parents et ses sœurs dans cette maison.
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19. Rue de l’Alzette – Première partie
La rue de l’Alzette représente un ensemble urbain d’une grande richesse architecturale, unique au Luxembourg. Des décennies de prospérité économique se reflètent dans les belles façades. Les exemples repris dans cette vidéo donnent un aperçu des styles architecturaux en vogue à la Belle Époque, donc jusqu’en 1914.
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20. Rue de l’Alzette – Deuxième partie
Une curieuse rupture peut être observée dans le tracé de la rue de l’Alzette entre le croisement avec la rue de la Libération et la place du Brill. Cette partie de l’artère est plus large. À l’origine, on y trouvait des maisons bourgeoises unifamiliales – correspondant à la vision de l’architecte Paul Flesch – qui furent rapidement abandonnées en faveur d’immeubles de rapport à usage mixte plus rentables.
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21. Villa Mousset
Né à Esch-sur-Alzette le 26 septembre 1877, Eugène Mousset est un peintre connu avant tout pour les nombreux paysages qu’il a peints, dont beaucoup de sa ville natale. En 1905, il fait construire une grande maison de maître sur un plan carré à la sortie d’Esch, rue du Luxembourg. D’une conception toute sombre à l’extérieur, la maison révèle un aménagement intérieur d’une grande raffinesse.
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22. Casa grande
La Casa grande, la « grande maison » est un monument historique à elle toute seule, une maison qui raconte la saga d’une migration, mais aussi de la lutte antifasciste dans ce pays.
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23. Villa Olivo
En 1907, le négociant de vins et alimentaires Moïse Olivo, originaire des Dolomites, fait construire une villa de style art nouveau dans le quartier du Brill. En 1918, la Villa Olivo est rachetée par le négociant de vins luxembourgeois Charles Meder, d’où le surnom de «Meder-Haus».
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24. Rue du Brill – Rue des Boers : Première partie
L’aménagement des rues du Brill et des Boers se trouve vers 1900 au cœur du développement d’un nouveau quartier eschois: le Brill. Le Brill – nom qui désigne un pré humide – était vers 1900 une grande friche qui s’étendait des rives de l’Alzette jusqu’à la frontière et qui se transformait souvent en un lac infranchissable du fait du débordement de la rivière.
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25. Rue du Brill – Rue des Boers : Deuxième partie
La rue du Brill, une des rues les plus dynamiques de la Ville d’Esch, s’est réinventée plusieurs fois au cours du siècle dernier. On y trouve successivement des commerces de proximité pour les habitants du quartier, des commerces de textile ou de cuir, puis des restaurants italiens. La rue des Boers, quant à elle, affiche une identité italienne indéniable. Cette rue était davantage dévolue aux logements et aux pensions.
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26. École du Brill
Inaugurée en 1911, l’école du Brill correspondait à l’heure de sa réalisation à un projet de prestige. L’établissement énorme reste à ce jour l’école primaire du pays accueillant le plus grand nombre d’élèves.
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27. Lycée de Garçons - Première partie
L’école industrielle et commerciale est une des œuvres majeures de de l’architecte de la Ville d’Esch, Paul Flesch, libre penseur et, admirateur de la Grèce antique et de l’esprit des Lumière. Le bâtiment fut inauguré le 1er octobre 1909.
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28. Lycée de Garçons – Deuxième partie
L’école industrielle et commerciale était conçue pour un maximum de 300 élèves. Ce chiffre fut largement dépassé après la Seconde Guerre mondiale pour l’école qui s’appelait maintenant Lycée de Garçons Esch. Le 10 avril 1957 commença la construction d’une aile nouvelle, elle ne fut terminée qu’en 1965. Une nouvelle extension et transformation du LGE s’imposa rapidement face à l’accroissement continu de la population scolaire et fut réalisé trente ans plus tard.
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29. Maison Claude
En 1909, le commerçant de tissus Jean Adolphe Claude fait construire une grande maison d’habitation et de commerce avec façade de style néogothique, une des plus typées de la rue de l’Alzette. La maison a une histoire qui mérite d’être racontée. Au 2e étage logeaient dans les années 1930 la famille juive Cerf qui a fui la persécution nazie.
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30. Immeuble Sichel
Le bâtiment Sichel compte parmi les immeubles les plus impressionnants de la Ville d’Esch. Avec sa façade monumentale richement décorée d’une longueur de presque 30 mètres, l’ancienne quincaillerie reflète la prospérité et le désir de représenter des propriétaires de l’époque.
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31. Adolf-Emil-Hütte / Usine de Belval
L’Adolf-Emil-Hütte fut la première usine intégrée du Luxembourg planifiée dès le début comme telle, c’est-à-dire avec hauts fournaux, aciérie et laminoir réunis en un seul endroit. Le 30 octobre 1911, ses deux premiers hauts fourneaux étaient mis à feu, les quatre suivants en 1912.
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32. Casino Gelsenkirchen
Le casino de la Gelsenkirchener est une offre culturelle qu’on retrouve fréquemment auprès des grandes entreprises à l’époque. Le casino servait de lieu de réception à la direction et de lieu de divertissement aux employés de l’usine. L’ancien casino est aussi un des premiers exemples au Luxembourg d’une réaffectation de patrimoine industriel et d’une revalorisation par une nouvelle fonction. Le bâtiment fut rénové et transformé en conservatoire de musique municipal.
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33. Colonies Gelsenkirchener
La Gelsenkirchener Bergwerks-A.G. s’est investie dès la fin du 19e siècle dans la construction de logements sous forme de sites et modèles pour ses ouvriers qualifiés avec la double motivation paternaliste de confort et de contrôle de son personnel.
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34. Hall des turbines à gaz
L’usine d’Esch-Schifflange, appelée au début « Metzeschmelz » fut une des premières usines sidérurgiques modernes du bassin minier luxembourgeois. En tant que propriété de la nouvelle société ARBED créé en 1911, l’usine fut agrandie et modernisée en 1912-13. Pour alimenter l’usine en énergie électrique, une centrale au courant triphasé fut monté à la même époque. Les éléments principaux de la nouvelle centrale étaient les turbines à gaz.
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35. Villas des directeurs ARBED
Dans le contexte de la modernisation de la Metzeschmelz en 1912, l’ARBED construit huit maisons de prestige pour directeurs et ingénieurs à proximité du château de Berwart. Les maisons de maître de l’ARBED sont toutes différentes.
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36. Parc public du Gaalgebierg
La création du parc public du Gaalgebierg est une œuvre marquante de l’architecte Paul Flesch et de ses amis de la société d’initiative et d’embellissement de la Ville d’Esch. Le parc fut inauguré en septembre 1912.
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37. Caves Michels Battin
Les caves Michels se démarquent par leur architecture extraordinaire de style historiciste. Le maître d’ouvrage était Jean-Pierre Michels, négociant, bourgmestre de la Ville d’Esch et également député dans le rang des libéraux. Il exploitait avec son épouse un commerce de vins, de spiritueux et de tabacs dans la rue d’Audun. En 1914, il fait construire un nouveau dépôt de boissons du côté de la rue des jardins. Après son décès, les caves sont reprises par Charles Battin qui fondera en 1937 la brasserie Battin au boulevard J.F. Kennedy.
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38. Maison Kremer Rommes
En 1922, le négociant Henri Kremer, qui tenait déjà un magasin Place du Marché, fait construire sa nouvelle maison avec commerce de vins et de spiritueux au 54, rue des Jardins, à quelques pas des caves Michels. Les époux Odette et Albert Schmitt-Rommes reprirent la propriété en 1976.
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39. Habitations à bon marché
La société anonyme pour la construction d’habitations à bon marché a été créée en 1919 suite à la grande pénurie de logements qui frappe surtout le bassin minier. Cette création est également liée à la prise en compte des besoins des ouvriers et petits paysans luxembourgeois dont la voix compte désormais politiquement par l’introduction du suffrage universel pour hommes et pour femmes en 1919.
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40. Église Saint Henri
L’histoire de l’église Saint Henri offre maintes particularités qui se lisent dans son architecture. Consacrée en 1923, l’église représente un exceptionnel bijou de l’architecture et de l’art sacral actuel.
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41. Maisons rue Pasteur
Derrière le théâtre de la ville se cache une rue exceptionnelle dont l’architecture des maisons se distingue de la plupart des autres bâtiments dans ce quartier composé majoritairement d’immeubles de rapport et de maisons urbaines alignées au bord du trottoir. Dans la rue Pasteur on découvre une belle rangée de maisons unifamiliales mitoyennes très charmantes avec jardin sur rue.
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42. Grand magasin Belle Jardinière
Ce fut en 1921 le premier véritable grand magasin de la Ville d’Esch qui ouvrit au coin rue de l’Alzette / rue de la Gare. Il emprunta le nom du premier grand magasin de Paris: Belle Jardinière.
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43. Maison Gantenbein
C’est pour le notaire Adolphe Gantenbein que l’architecte Paul Flesch réalise en 1924 une magnifique maison de maître avec une façade en pierre de taille à la hauteur de la prospérité du notaire et de son statut social dans la bourgeoisie eschoise.
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44. Maison Moyse-Cahen
En 1927, le commerçant arlonais Camille Moyse et son épouse Clémentine Cahen installent leur magasin de chaussures au 120, rue de l’Alzette dans un immeuble au style Art Déco. À la suite de l’invasion du Luxembourg par la Wehrmacht, la famille Moyse-Cahen prend la route de l’exil.
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45. Villa et Parc Laval
La villa et le parc Laval représentent un poumon vert et un havre de bonheur au cœur de la ville. La villa de style historiciste fut construite vers 1865. En 1876, Charles Léon Laval reprit l’étude de son prédécesseur et y exerça la fonction de notaire jusqu’à sa mort. La villa et le parc passèrent dans le domaine public en 1927.
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46. Hôpital de la Ville
En 1907, sous l’impulsion de médecins engagés, les autorités communales d’Esch entamèrent les planifications d’un hôpital municipal, mais ce n’est seulement après la Première Guerre mondiale que la commune d’Esch poursuivit le projet avec deux acteurs privés: l’ARBED et la Société Métallurgique des Terres-Rouges. La construction de l’hôpital s’étendit sur presque cinq ans et l’établissement fut inauguré en 1930.
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47. Cimetière de Lallange – Première partie
Créé en 1933, le cimetière de Lallange est dans sa totalité porteur de mémoire particulières. Avec ses nombreuses tombes dédiées à des victimes de l’occupation nazie - déportés, enrôlés de force, travailleurs déplacés, prisonniers de guerre, victimes de la Shoah - il est un lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Pour la même raison, il évoque l’histoire du mouvement ouvrier, celle-ci recoupant en partie celle de la résistance. Enfin, le cimetière est sans conteste un haut lieu de la mémoire des immigrations italiennes au bassin minier.
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48. Cimetière de Lallange – Deuxième partie
Le cimetière de Lallange se distingue de celui de Saint Joseph par le fait qu’il accueille la diversité religieuse avec un cimetière israélite, un carré musulman, alors que l’ancienne section protestante est en train de disparaître.
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49. Ancien abattoir Kulturfabrik
La Ville d’Esch décida en 1885 de construire un abattoir. Une usine électrique fut également construite en 1899. Une modernisation de l’abattoir s’est vite avéré nécessaire, mais l’extension des bâtiments ne sera réalisée que vingt ans plus tard, de 1929 à 1934. Les nouvelles constructions portent l’empreinte de l’Art Déco. L’abattoir ferme ses portes en 1979, le destin des bâtiments est alors incertain. Grâce à la persévérance des acteurs culturels locaux, le lieu est aujourd’hui préservé, rénové et reconverti en site culturel.
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50. Église du Sacré Cœur
Au départ, la Ville d’Esch relève de la seule paroisse Saint Joseph. Dès 1898 cependant circule une pétition parmi les habitants du Brill et de la Grenz en vue de l’établissement d’une paroisse dédiée à leur quartier. La nouvelle paroisse se place sous le patronage du Sacré Cœur, une dévotion très prisée à l’époque. Le projet est finalement mis en chantier par la municipalité d’Esch en 1930. La consécration de l’église a lieu le 10 juillet 1932.
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