Texte de prospective, cet article tente d’émettre des hypothèses sur une mémoire collective en devenir, celle des confinements français et italien du printemps 2020. En s’insérant dans le cadre des digital memory studies, les auteurs utilisent deux corpus comparables, l’un italophone et l’autre francophone, constitués de tweets contenant #coronavirus. Au travers d’une lecture distante des deux corpus, ils analysent les grands thèmes qui les traversent, afin de comparer les résultats obtenus et en comprendre les différences. Les auteurs tentent ainsi de les relier aux différences entre les confinements des deux pays. Enfin, l’article interroge sur ce que ces différences présagent des mémoires collectives des confinements.
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